Et également occasion de tester mon nouveau boitier numérique, je décide ce soir d'aller sur le parvis de la Défense shooter quelques images au concert de Madeleine Peyroux qui démarre à 20h00. je croise sur le chemin des monospaces emplis de familles bien sages si ce n'est que monsieur, madame et les enfants semblent s'être refilés une maladie contagieuse, puisqu'ils ont tous sur le visage des traits bleus, blancs et rouges.
Une fois sur le parvis, quelques malades encore, rassemblés en groupes, peut-être se rendent-ils ensemble aux urgences ?
Bref, me voila devant la scène du Festval de Jazz de la Défense, sur laquelle Madeleine accorde ses guitares devant un public assommé par la chaleur, qui lui ne semble pas avoir été atteint par l'épidémie qui sévit.
Le concert démarre... tranquille... Madeleine Peyroux, c'est une calme, au cas où vous ne sauriez pas..
Je shoote un peu, comme deux ou trois autres photographes, bon... ça ne bouge pas beaucoup... et puis il est encore tôt, le soleil éclaire la scène, la plus belle lumière n'est pas encore là... quand le soleil est rasant, faiblissant, et que lumière des projecteurs se mêle à l'astre qui se glisse dans sa couette... là, c'est la magie des concerts en plein air aux mois de juin-juillet, une richesse de nuances qu'on ne trouve dans aucune salle...



Oui, mais... voilà... Madeleine a un agent, et son agent (qui porte bien son nom, pas vrai Monsieur l'agent ?) a dit que les photos, c'est seulement pendant les trois premiers morceaux. Donc, pas de jolies lumière pour éclairer les photos de Madame Peyroux...
j'explique au gars (très sympa par ailleurs, il n''y est pour rien..) chargé de faire le tour des photographes pour les informer que les plus belles lumière sont à venir, que ce comportement est bien américain, et pas très esprit "jazz", en tous cas en France... je sors le 17-40 (faut bien que je l'essaie aussi celui-là !), shoote quelques plans d'ensemble, et me casse !



Parce que il faut bien le dire : Pas de quoi pleurer pour Madeleine ! ce n'est pas le Pérou... De ce que j'en ai vu, c'est très proche des albums, c-a-d très très soft, et sur scène, ça manque bigrement d'énergie...
Quelques images en repartant, certainement faites des dizaines de milliers de fois par des milliers de photographes, de la Défense au crépuscule (mais bon, je vous avait prévenu, j'ai un nouveau boitier à tester, moi !)
Les boules, moi ??? mais non ;-)



Puis retour at home, France Inter dans les oreilles : une émission sur le New Morning, réalisée le jour de la présentation du nouvel album du Hadouk Trio (une merveille, indispensable !), suivi de Juilien Delifiori en direct de Jazz à Vienne. Du bonheur, me direz-vous ? hé bien non... Le "en direct" est de trop ! croyez-le si vous voulez, mais à Vienne, un écran affiche en temps réel le score du match France Brésil de Foutchebaule, et Delifiori se croit obligé de nous en faire profiter !!!
Je ne vous parle pas de l'immeuble en face de chez moi où un vivier de décérébrés simulent un orgasme collectif pour peu que le ballon s'approche des buts brésilens... Pourvu que la France perde, je dois aller rechercher ma fille en fin de soirée à quelquues kilomètres d'ici, et je ne voudrai pas avoir à supporter en plus les déchaînements de tous ceux qui ont poussé le ballon dans les buts adverses au moyen de leur canette de bière face à leur écran de télé...
En attendant, le blues est de mise à Vienne, et ça fait du bien.. !

Pour le foot, vivement que ça se termine... Si la motivation populaire pouvait être aussi grande pour des vraies causes, sociales, humanitaires, politiques, mais bon... ne rêvons pas...

update 23h00 : ils ont gagnés ces cons !!! on est pas dans la merde...