mardi 19 février 2008

secousse... Seesmic




Si vous êtes un tant soit peu branché sur la blogosphère, sa vie, son oeuvre... et que vous connaissez certaines têtes d'affiches, le mot "Seesmic" ne vous est certainement pas inconnu.
Alors, pour les autres :
Loïc Le Meur (ex Six Part, Typepad), quelque temps après l'élection à la présidence française de son candidat préféré (ben oui, personne n'est parfait...), a néanmoins quitté la France pour créer à San Francisco une starteupe (c'est pas nouveau, les starteupes startent beaucoup mieux là-bas que chez nous, donc choix judicieux me direz-vous) du nom de Seesmic. Puis, quelques semaines plus tard, débauchant au passage sans scrupule notre plus américanisant des blogueurs français, Vinvin, le projet prend forme et se dévoile : Seesmic est une plate-forme de vidéo sur internet, mais d'un concept nouveau : une espèce de réseau social où chacun intervient sous forme de vidéo capturée online. Enfin ça, c'est la base de départ... Vinvin met en place le Seesmic Show, de nombreuses fonctionalités sont encore en développement, tout cela basé sur un moteur en Flash.
Pour l'instant en version d'évaluation, l'accès est délivré sur demande et en nombre limité.
Toutefois, ces dernières semaines, le nombre d'"invitations" a été augmenté et j'ai obtenu il y a quelques jours mon code d'accès pour aller tester la bestiole.

Donc, pour peu que vous ayez une webcam, je vous invite à faire de même...

Certes, c'est encore une atteinte à la productivité qui vient se rajouter à tout ce qu'apporte chaque jour le web sur notre écran... à vous de gérer ;-)

c'est là que ça se passe : http://www.seesmic.com

mardi 5 février 2008

Des cordes... beaucoup de cordes !




La harpe est un instrument que je n'avais pas encore eu l'occasion de photographier sur scène et qui restait encore pour moi assez mystérieux.
Alors quand on m'appelle pour avoir six harpes devant mon objectif le soir même, imaginez ma curiosité !
C'était donc vendredi dernier, à Saint-Cyr-l'École, au théâtre Gérard Philipe.
La formation s'appelle Naccara. Elle se compose de six harpistes, d'un contrebassiste et d'un batteur/percussionniste.
les influences avouées : Musiques répétitives (Reich), l'écriture modale, les musiques traditionnelles (celtique, orientale), l'improvisation, le jazz, les musiques actuelles, recherche de timbres et de couleurs nouvelles.
Le répertoire proposé va donc de Saint-Saens à Steve Reich, du jazz à la musique africaine, mais comporte des compositions originales et n'oublie pas non plus l'improvisation.
Jamais l'instrument n'est redondant. La subtilité des arrangements et le talent de ces jeunes femmes (sans oublier celui de leurs deux compères de la section rythmique) procurent une richesse étonnante ! ça groove, ça swingue, le tout dans une chorégraphie qui joue avec les volumes et les formes des six magnifiques instruments.
Un bonheur pour l'oeil d'un photographe, il est rare de voir un musicien au travers de son instrument... on ne se lasse pas de capter la lumière qui joue dans ces formes et ses essences de bois.
Je vous invite vivement à aller voir Naccara sur scène. Ils s'y produisent relativement souvent, et pas seulement en région parisienne.
Ils ont évidemment un site web : http://www.naccara.org/,
ainsi qu'une page MySpace : http://www.myspace.com/naccara

Les photos de ce concert sont en ligne sur mon site photo, c'est ici.

dimanche 3 février 2008

Into the wild




Enorme coup de coeur pour le film de Sean Penn "Into the Wild" !
Rarement film d'une durée approchant les 2h30 ne m'aura paru aussi court. Rien à enlever, pas de longueurs inutiles.
Je ne saurai trop vous conseiller d'aller voir ce film, mais sans auparavant récolter trop d'informations à son sujet, pour en apprécier au maximum la fraîcheur et la chronologie.
Emile Hirsch, dans le rôle principal, nous entraîne avec lui dans sa quête de découverte de lui-même, du Colorado à l'Alaska, épopée ponctuée de rencontres aussi inattendues qu'émouvantes.
Magnifique, que ce soit dans la réalisation, dans le jeu des acteurs mais aussi dans la beauté des images ou dans les choix musicaux, ce film est aussi une source de réflexion sur la place et la raison d'être de l'humain, ses rapports aux autres et à son environnement. Il n'est pas étonnant de voir Henri David Thoreau y être présent, entre autre par son ouvrage "Walden", que Chris McCandless, voyageur solitaire de 22 ans, emporte dans son sac à dos (Hervé, aucune excuse pour ne pas aller voir ce film, tu l'as compris !)

Bien sûr, un site sur le film existe, en anglais comme en français, mais allez d'abord voir le film, et en V.0. bien sûr.... Promis ?