Au moment même où le 29ème Salon du Livre ouvre ses portes à Paris, je m'aperçois que ça fait un moment que je ne vous ai pas parlé de mes récentes découvertes littéraires. Et pourtant, il en est une qui mérite d'autant plus que je vous la fasse partager car sa distribution est, malheureusement, encore trop confidentielle.

Les plus curieux qui viennent ici régulièrement et prennent le temps de regarder les liens dans la colonne de gauche auront vu apparaître il y a quelques semaines celui qui vous conduit vers le blog de Christine Spadaccini.
C'est moi-même de blog en blog, de liens en commentaires, que j'y suis arrivé un jour…
La lecture de ses notes ainsi que ses interventions sur strictement-confidentiel.com m'a rapidement amené à l'envie de lire ses écrits publiés. J'ai donc commandé "Existe en ciel" pour commencer… et j'ai pris un plaisir rare à la lecture de ces nouvelles émouvantes, si différentes et si liées à la fois par une écriture très originale et généreuse dans sa manière de transmettre sensations, sentiments mais aussi, et ce n'est pas le moindre des cadeaux, le plaisir de l'écriture…
Christine Spadaccini ne manque pas non plus d'humour, même quand ses textes nous emmènent dans le sombre. Elle prend plaisir à jongler avec les lettres et les expressions, c'est une circassienne des mots qui travaille sans filet et sans contrainte, au risque de déplaire… En ce qui me concerne, elle m'a conquis, et vous pourrez constater en lisant d'autres blogs que je ne suis pas le seul !

Je ne vous en dis pas plus… car je n'ai pas trop de temps aujourd'hui et aussi parce que d'autres s'expriment bien mieux que moi pour en parler.
J'ajouterai néanmoins que, dans la foulée, j'ai bien sûr enchaîné sur la lecture de "Aïe love you", une autre prouesse littéraire : texte intégralement composé de sms entre amants cachés, écrit par bribes de 160 caractères (oui, depuis 2001 les sms ont un peu évolués…). Là encore, au delà de la performance, la magie a fonctionné à tel point que j'ai eu du mal à faire une pause dans la lecture des 207 pages. Le formatage très particulier de ce texte peut malgré tout rendre son accès délicat aux lecteurs qui préfèrent filer sur les grandes autoroutes de la littérature plutôt que de découvrir les petits chemins escarpés. C'est pourquoi je conseille de découvrir Christine Spadaccini par le lecture de "Existe en ciel".


C'était mon coup de cœur littéraire de ce début 2009…
Bonne lecture !