Aujourd'hui, je plagie (suis-je pour autant un plagiste ?) volontairement, non pas ce couple célèbre d'un autre siècle qui nous a bassiné quelques mois sur les radios et télés avec son tube insipide avant de se jeter la vaisselle à la figure, mais l'ami David qui a momentanément oublié les chats vénitiens et les artistes islandais amateurs de bière pour nous faire découvrir l'appendice postérieur si original des embarcations tant prisées dans la sérénissime cité dans un billet daté d'hier.



Canon 5D Mark II - 70-200mm f2.8 L


Un des aspects cachés du métier de gondolier (non il ne suffit pas de savoir manoeuvrer ces engins aux allures de corbillards flottants après avoir alpagué le touriste au cri de "Gondola ! Gondola !") est qu'il faut aussi être… photographe !
Et pas n'importe quel photographe ! c'est qu'il faut pouvoir en moins de quelques secondes appréhender toute sorte d'appareil photo… du jetable argentique au numérique dernier cri en passant par tous les téléphones qui se sont infiltrés dans le créneau de l'image… Hors de question d'appeler Mamie plutôt que de déclencher ou pire, de faire une photo floue ! c'est qu'à 120 euros de l'heure, la prestation doit être impeccable, jusque dans les moindres détails !

Autant dire que les gondoliers devraient faire figure de référence en matières de comparatifs sur l'ergonomie des boites à image, pourtant, à ma connaissance, aucun d'eux n'appose sa signature dans la presse spécialisée… 
Et oui… mine de rien, y'en a sous le canotier ! (raison de plus pour se demander comment ils supportent cette tenue ridicule ! En même temps, des gondoliers en Perfecto, ça serait peut-être moins vendeur…)

A suivre, quelques billets sur :
Le printemps sur la Tamise…
Le soleil de la Floride…
Non, je n'irai peut-être pas jusque là… David, peut-être ?
;-)